J'ai découvert votre site par le biais du commentaire que vous avez laissé sur la dernière note de Tim. J'ai atterri là parce que vous citiez Svinkels et que vous avez choisi le pseudo Lorenzaccio, je me suis dit que c'était peut-être intéressant d'aller voir plus loin. Du coup je me suis mis à lire vos notes quotidiennes, agrémenté de vos dessins, et j'ai trouvé ça très vrai, dans le sens d'authentique. Ce n'est pas une pose artistique, une réflexion creuse accompagné d'un gribouillis, comme il aurait été facile de le faire, et de se déclarer poète. Ce que vous dites est très vaquettien, je ne sais pas si c'est son travail qui vous a ouvert les yeux, ou s'il est simplement un écho supplémentaire avec ce que vous pensiez déjà. J'ai réécouté Préface de Ferré parce que vous aviez mis cette vidéo, et du coup j'ai passé un long moment à sauter d'interviews en interviews de ce personnage qu'en fin de compte je connaissais assez peu. J'ai vraiment aimé lire vos notes, parce qu'elles sont des petites tentatives d'élévation de l'âme. Ça paraît peu, c'est beaucoup dans un monde où l'on parle communément avec abondance, mais pour dire des choses absolument creuses. Je rencontre rarement des gens qui comprennent Vaquette, je rencontre encore plus rarement des gens qui font la démarche d'essayer de mettre en résonance son travail avec leur propre vie.
Il est très possible que je repasse ici quotidiennement. Bonne continuation.
En ce qui concerne la forme et le fond de ce que je fais ici, pour moi ça reste avant tout une expérimentation – donc qu'on trouve le résultat intéressant ou non, de toutes façons je n'ai pas la prétention d'être un artiste en faisant ça, ce n'est pas un aboutissement, c'est un cheminement, vers quelque chose d'autre (je ne sais pas encore quoi).
La pensée vaquettienne m'accompagne depuis plusieurs années ; j'y étais dès le départ assez réceptif, car ça faisait écho à certaines de mes préoccupations, à ma curiosité, à mon exigence, à mon impossibilité de rester longtemps dans le même système d'idées – mais ce n'est que récemment qu'elle (la pensée vaquettienne) a provoqué chez moi d'importants déclics qui je pense vont me pousser à changer concrètement le cours de ma vie.
C'est vrai que peu de gens comprennent Vaquette, mais à mon avis plus par paresse qu'autre chose – le personnage est complexe, et il est facile de s'en faire une idée erronée en le jugeant rapidement sur un aspect ou un autre de son travail.
En tout cas expérimenter, se questionner sur la vie, et l'exprimer d'une façon personnelle, c'est déjà pour moi faire une démarche artistique. Le peintre Nato (dont j'ai entendu parler via Vaquette, mais dont je connais peu le travail) a cette phrase très juste : "CRÉER, c'est partir de rien, aller vers l'inconnu, ne pas savoir à l'avance où cela va aboutir, et prendre le risque d'aboutir nulle part."
Je suis aussi tout à fait d'accord quand vous dites que les gens méconnaissent Vaquette par paresse. Quand j'ai vraiment commencé à appréhender sa pensée, j'ai trouvé ça tellement intéressant et tellement juste que je me suis mis à en parler un peu partout autour de moi, espérant retrouver l'enthousiasme que j'avais eu moi-même. En fait, bien souvent on fait face soit à un rejet d'entrée (toujours irréfléchi, puisque je ne pense pas qu'on puisse comprendre tout Vaquette en écoutant une chanson et en jetant vite fait un œil à ses textes), soit on récolte un vague intérêt, mais vite oublié. C'est très dur, en fait, dans une société où on a tendance à donner du "génial" et du "unique" à tort et à travers, de convaincre que justement ce type est pour le coup vraiment génial et unique, avec ces mêmes mots galvaudés. Maintenant, je change d'angle d'attaque, plutôt que d'essayer d'asséner l'argumentaire du "Pourquoi Vaquette c'est bien", je me contente d'en parler un peu au détour d'une phrase, et je vois si les gens sont curieux d'en savoir plus.
PS : Je sais que c'est moi qui ait commencé à donner du vous, mais on pourrait peut-être se tutoyer, non ? Enfin moi je n'y vois pas d'inconvénient. :)
Je ne dis pas que je ne suis pas dans une démarche artistique, juste que ce que je fais ici, sur ce blog, ça n'a pas la prétention d'être une œuvre aboutie – si on me demandait d'éditer ça sous forme papier (rêvons, c'est gratuit), je n'accepterai pas de le faire sous la forme actuel, il faudrait qu'il y ait un gros travail d'éditeur pour obtenir un objet original et cohérent.
Moi, Vaquette, comme j'ai de façon générale des relations assez élitistes avec les gens que je fréquente, que je jauge beaucoup mon entourage, et que je partage ce que j'aime uniquement avec ceux dont j'estime qu'ils sont capables d'apprécier ce que j'ai à offrir, je n'en parle donc (de Vaquette) qu'à des gens qui de toutes façons, soit vont aimer, soit ne vont pas aimer mais vont quand même faire un effort de compréhension.
4 commentaires:
J'ai découvert votre site par le biais du commentaire que vous avez laissé sur la dernière note de Tim. J'ai atterri là parce que vous citiez Svinkels et que vous avez choisi le pseudo Lorenzaccio, je me suis dit que c'était peut-être intéressant d'aller voir plus loin.
Du coup je me suis mis à lire vos notes quotidiennes, agrémenté de vos dessins, et j'ai trouvé ça très vrai, dans le sens d'authentique. Ce n'est pas une pose artistique, une réflexion creuse accompagné d'un gribouillis, comme il aurait été facile de le faire, et de se déclarer poète. Ce que vous dites est très vaquettien, je ne sais pas si c'est son travail qui vous a ouvert les yeux, ou s'il est simplement un écho supplémentaire avec ce que vous pensiez déjà. J'ai réécouté Préface de Ferré parce que vous aviez mis cette vidéo, et du coup j'ai passé un long moment à sauter d'interviews en interviews de ce personnage qu'en fin de compte je connaissais assez peu. J'ai vraiment aimé lire vos notes, parce qu'elles sont des petites tentatives d'élévation de l'âme. Ça paraît peu, c'est beaucoup dans un monde où l'on parle communément avec abondance, mais pour dire des choses absolument creuses. Je rencontre rarement des gens qui comprennent Vaquette, je rencontre encore plus rarement des gens qui font la démarche d'essayer de mettre en résonance son travail avec leur propre vie.
Il est très possible que je repasse ici quotidiennement. Bonne continuation.
Merci pour votre commentaire.
En ce qui concerne la forme et le fond de ce que je fais ici, pour moi ça reste avant tout une expérimentation – donc qu'on trouve le résultat intéressant ou non, de toutes façons je n'ai pas la prétention d'être un artiste en faisant ça, ce n'est pas un aboutissement, c'est un cheminement, vers quelque chose d'autre (je ne sais pas encore quoi).
La pensée vaquettienne m'accompagne depuis plusieurs années ; j'y étais dès le départ assez réceptif, car ça faisait écho à certaines de mes préoccupations, à ma curiosité, à mon exigence, à mon impossibilité de rester longtemps dans le même système d'idées – mais ce n'est que récemment qu'elle (la pensée vaquettienne) a provoqué chez moi d'importants déclics qui je pense vont me pousser à changer concrètement le cours de ma vie.
C'est vrai que peu de gens comprennent Vaquette, mais à mon avis plus par paresse qu'autre chose – le personnage est complexe, et il est facile de s'en faire une idée erronée en le jugeant rapidement sur un aspect ou un autre de son travail.
En tout cas expérimenter, se questionner sur la vie, et l'exprimer d'une façon personnelle, c'est déjà pour moi faire une démarche artistique. Le peintre Nato (dont j'ai entendu parler via Vaquette, mais dont je connais peu le travail) a cette phrase très juste : "CRÉER, c'est partir de rien, aller vers l'inconnu, ne pas savoir à l'avance où cela va aboutir, et prendre le risque d'aboutir nulle part."
Je suis aussi tout à fait d'accord quand vous dites que les gens méconnaissent Vaquette par paresse. Quand j'ai vraiment commencé à appréhender sa pensée, j'ai trouvé ça tellement intéressant et tellement juste que je me suis mis à en parler un peu partout autour de moi, espérant retrouver l'enthousiasme que j'avais eu moi-même. En fait, bien souvent on fait face soit à un rejet d'entrée (toujours irréfléchi, puisque je ne pense pas qu'on puisse comprendre tout Vaquette en écoutant une chanson et en jetant vite fait un œil à ses textes), soit on récolte un vague intérêt, mais vite oublié. C'est très dur, en fait, dans une société où on a tendance à donner du "génial" et du "unique" à tort et à travers, de convaincre que justement ce type est pour le coup vraiment génial et unique, avec ces mêmes mots galvaudés.
Maintenant, je change d'angle d'attaque, plutôt que d'essayer d'asséner l'argumentaire du "Pourquoi Vaquette c'est bien", je me contente d'en parler un peu au détour d'une phrase, et je vois si les gens sont curieux d'en savoir plus.
PS : Je sais que c'est moi qui ait commencé à donner du vous, mais on pourrait peut-être se tutoyer, non ? Enfin moi je n'y vois pas d'inconvénient. :)
On peut se tutoyer, aucun problème.
Je ne dis pas que je ne suis pas dans une démarche artistique, juste que ce que je fais ici, sur ce blog, ça n'a pas la prétention d'être une œuvre aboutie – si on me demandait d'éditer ça sous forme papier (rêvons, c'est gratuit), je n'accepterai pas de le faire sous la forme actuel, il faudrait qu'il y ait un gros travail d'éditeur pour obtenir un objet original et cohérent.
Moi, Vaquette, comme j'ai de façon générale des relations assez élitistes avec les gens que je fréquente, que je jauge beaucoup mon entourage, et que je partage ce que j'aime uniquement avec ceux dont j'estime qu'ils sont capables d'apprécier ce que j'ai à offrir, je n'en parle donc (de Vaquette) qu'à des gens qui de toutes façons, soit vont aimer, soit ne vont pas aimer mais vont quand même faire un effort de compréhension.
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