C'est très vrai. Il y a aussi ceux qui restent au niveau zéro, dans l'ignorance. Mais à bien y regarder, on appartient sans doute tous, plus ou moins, aux trois niveaux en fonction des sujets et des situations. Le tout est de chercher toujours à progresser, sans griller les étapes. Parce qu'il y aussi pas mal de monde qui agit sans comprendre.
Évidemment, le niveau 0, mais je parlais dans l'optique où il y a déjà la démarche de la connaissance.
Un domaine où j'ai vu ce phénomène s'illustrer de façon très concrètes, c'est aux échecs.
Pour jouer telle ou telle figure, tel ou tel coup aux échecs, il faut déjà évidemment le connaître, il faut encore le comprendre, mais il faut enfin le jouer effectivement, et c'est très difficile : il y a un phénomène qu'on appelle "la peur des bons coups", on sait ce qu'il faut faire, on sait pourquoi il faut le faire, mais on ose pas, on veut essayer autre chose — on a pas suffisamment assimilé le coup, l'intellect vient se mettre en travers de l'instinct, ou bien l'instinct n'est pas encore éduqué comme il faut. Le "faire", c'est quand le bon coup devient automatique, qu'on n'a plus besoin de le penser.
2 commentaires:
C'est très vrai. Il y a aussi ceux qui restent au niveau zéro, dans l'ignorance.
Mais à bien y regarder, on appartient sans doute tous, plus ou moins, aux trois niveaux en fonction des sujets et des situations.
Le tout est de chercher toujours à progresser, sans griller les étapes. Parce qu'il y aussi pas mal de monde qui agit sans comprendre.
Évidemment, le niveau 0, mais je parlais dans l'optique où il y a déjà la démarche de la connaissance.
Un domaine où j'ai vu ce phénomène s'illustrer de façon très concrètes, c'est aux échecs.
Pour jouer telle ou telle figure, tel ou tel coup aux échecs, il faut déjà évidemment le connaître, il faut encore le comprendre, mais il faut enfin le jouer effectivement, et c'est très difficile : il y a un phénomène qu'on appelle "la peur des bons coups", on sait ce qu'il faut faire, on sait pourquoi il faut le faire, mais on ose pas, on veut essayer autre chose — on a pas suffisamment assimilé le coup, l'intellect vient se mettre en travers de l'instinct, ou bien l'instinct n'est pas encore éduqué comme il faut. Le "faire", c'est quand le bon coup devient automatique, qu'on n'a plus besoin de le penser.
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